The Rhetoric of Travel and Exploration : a New “Nature” and the Other in Early to mid- Eighteenth-Century English Travel Collections

Cet article se propose d’étudier les transformations à l’œuvre à la fois dans la rhétorique et dans l’esprit des anthologies de voyage britanniques entre la fin du 16e siècle et le début du 18e siècle. Tandis que des auteurs comme Hakluyt, John et Awnsham Churchill, ou Harris tendent à inscrire les peuples et les nations à l’intérieur d’un telos chrétien clairement déterminé, les anthologies de voyage de Campbell, Green, ou Button témoignent d’un discours nouveau, nourri de la pensée de Hobbes, Locke ou Spinoza. Dans le cadre nouveau ainsi défini, le commerce prend le pas sur le Chritianisme. La raison et l’expérience indiquent que c’est l’esprit du commerce, et non plus la religion, qui lie entre eux les pays et les nations du monde entier.The aim of this paper is to examine the shifting spirit and rhetoric of English travel collections between the end of the 16th century and the early 18th century. Whereas writers like Hakluyt, the Churchills or Harris tended to enfold peoples and nations within the determinate telos of Christendom, Campell’s, Green’s and Button’s travel collections are characterized by a new discourse which draws upon the work of Hobbes, Locke and Spinoza. In the new framework, trade and commerce take precedence over Christianity. Reason and experience indicate that a spirit of commerce, rather than religion, provides the connection between the countries and nations of the world